Pur job
Je n'ai pas été prise dans l'école cadre. C'est pas grave, j'avais de moins en moins envie d'y aller. Etre formatée et vidée de substance pour rentrer dans un moule étroit m'angoissait.
Donc j'ai demandé une mutation pour rejoindre mon ami en région parisienne. Et en attendant, je suis retournée vivre chez ma mère.
Au départ ce devait être pour quelques semaines mais je sens que ça va être pour quelques mois. Mais le bon coté, c'est que je ne fais plus rien. Plus de courses, plus de repas ou si peu, plus de ménage, ou si peu. Et en prime ma mère fait mes lessives et même mon repassage ! Et ne me jettez pas la pierre Pierre, je n'y peux rien, elle me devance et elle a ses habitudes cullinaires que je me garderai bien de changer. tant que j'ai de quoi manger au petit déj', je me fout royalement qu'il n'y ai pas de légumes vert au congél' et que je sois obligée de vérifier les dates de péremption. Si c'est dépassé, je jette et on n'en parle plus, ma mère est occupée à repasser mes vêtements.
Ce qui m'embète dans le retour au nid, c'est le trajet pour aller bosser. Je suis passée de 20 minutes de trajet dont 4 minutes de train à 1h15 de train plus 20 minutes de voiture.
Heureusement, mes destinations sont des terminus, ça me permet de dormir en toute quiétude le matin et de lire en totale concentration le soir.
Et voilà quelque chose qui ne m'était plus arrivé depuis longtemps : lire dans le train tous les jours.
Je viens de terminer l'excellent "L'élégance du hérisson".
C'est beau, c'est poétique. Et à la fin, je pleurais à chaudes larmes, dans le train. Ce hérisson est très émouvant, mon mascara n'y a pas résisté, il a filé...
Sinon tout se passe bien. Je suis toujours aussi amoureuse et j'ai l'impression de l'être de plus en plus. C'est un peu flippant mais quand j'ai une crise de panique qui arrive, je respire et je me dis que ce serai con de se priver de ça pour une souffrance qui n'arrivera peut être que dans plusieurs décennies, après deux belles et longues vies côte à côte.
Donc j'ai demandé une mutation pour rejoindre mon ami en région parisienne. Et en attendant, je suis retournée vivre chez ma mère.
Au départ ce devait être pour quelques semaines mais je sens que ça va être pour quelques mois. Mais le bon coté, c'est que je ne fais plus rien. Plus de courses, plus de repas ou si peu, plus de ménage, ou si peu. Et en prime ma mère fait mes lessives et même mon repassage ! Et ne me jettez pas la pierre Pierre, je n'y peux rien, elle me devance et elle a ses habitudes cullinaires que je me garderai bien de changer. tant que j'ai de quoi manger au petit déj', je me fout royalement qu'il n'y ai pas de légumes vert au congél' et que je sois obligée de vérifier les dates de péremption. Si c'est dépassé, je jette et on n'en parle plus, ma mère est occupée à repasser mes vêtements.
Ce qui m'embète dans le retour au nid, c'est le trajet pour aller bosser. Je suis passée de 20 minutes de trajet dont 4 minutes de train à 1h15 de train plus 20 minutes de voiture.
Heureusement, mes destinations sont des terminus, ça me permet de dormir en toute quiétude le matin et de lire en totale concentration le soir.
Et voilà quelque chose qui ne m'était plus arrivé depuis longtemps : lire dans le train tous les jours.
Je viens de terminer l'excellent "L'élégance du hérisson".
C'est beau, c'est poétique. Et à la fin, je pleurais à chaudes larmes, dans le train. Ce hérisson est très émouvant, mon mascara n'y a pas résisté, il a filé...
Sinon tout se passe bien. Je suis toujours aussi amoureuse et j'ai l'impression de l'être de plus en plus. C'est un peu flippant mais quand j'ai une crise de panique qui arrive, je respire et je me dis que ce serai con de se priver de ça pour une souffrance qui n'arrivera peut être que dans plusieurs décennies, après deux belles et longues vies côte à côte.
Ecrit par Morphee, le Mardi 8 Septembre 2009, 20:01 dans la rubrique "Taff".