J'ai un vide sidéral à combler
Hier j'amène ma mère à la gare d'Aix TGV.
Et je tombe sur François.
Flash back il y a 2ans 1/2.
Je passe le TAD. Il est stagiaire.
Il me plait mais j'ai vraiment la tête à autre chose.
Et puis il fini son stage. On se perd de vue pour se retrouver quelques mois plus tard.
On se voit un peu. On passe des moments sympa. Mais il n'a pas l'air à l'aise.
Un jour il m'invite chez lui. On regarde un film pourri. Il me prend la main et je reste tétanisée de surprise. Et le moment où il aurait pu (dû ?) se passer quelque chose passe. Sans qu'on puisse le retenir.
Et on se perd à nouveau de vue.
C'était il y a un an.
Et à la gare je prend son numéro, en lui promettant de lui envoyer un texto dans la journée pour qu'il ait mon numéro. On avait effacé tous les deux nos numéros respectifs.
Dans l'après midi, l'après midi vers 20h, oui, je sais... il m'invite chez lui, tout en me faisant comprendre qu'il a une copine depuis peu et que je représente une tentation pour lui.
Voilà, c'est dit. Ca fait 2ans et demi qu'on se plait mais maintenant qu'on se rend compte que c'est réciproque, et bien c'est trop tard.
Je lui dis que je viens seulement si ça lui fait plaisir et que je serai sage.
J'arrive chez lui. Il a déménagé. Il vit en colocation. Maison sympa.
On papote, on boit de la bière, on écoute de la musique, on danse comme des cons dans son salon.
Il me fait visiter. Me montre sa chambre. Eteind la lumière pour me montrer que les précédents locataires avaient utilisés de la peinture phospho pour faire la lune et des étoiles. Et puis il rallume, me dit de me mettre contre un mur, éteind à nouveau et me rejoins pour me montrer le "Je t'aime" écrit sur le mur.
La soirée a été pleine de frôlements, de mains sur mes genoux, de mains sur mes bras.
Jusqu'à ce qu'il m'embrasse.
Et j'étais tellement bien dans ses bras, ses doigts dans mes cheveux. C'était doux.
Et puis ses mains sur mes fesses, sur mes seins. Je le repousse en lui disant que je vais partir avant qu'on fasse une connerie.
On rentre dans le salon. Au lieu de partir, je m'assoie avec lui. Nos caresses recommencent. On commence à se déshabiller mais on sait tous les deux qu'il faut arrêter. Avant.
Alors on se rhabille. Je pars. Il me raccompagne à ma voiture en me tenant la main. Il m'embrasse pour me dire au revoir.
Et c'est tout.
Et je trouve ça tellement injuste que nous nous soyons râtés si longtemps, par peur, par hésitation, à cause de malentendus.
Et là j'ai peur que ce soit trop tard.
Trop tard et qu'on soit allés trop loin pour se revoir.
Maintenant, on ne pourra plus faire semblant de ne pas savoir. On se plait. On le sait. Mais aujourd'hui il a un copine.
Et c'est trop tard pour nous.
Mais là je me sens très seule. Comme si j'avais un trou au niveau du ventre.
J'étais tellement bien dans ses bras qui en serrent une autre.
Ecrit par Morphee, le Samedi 21 Juin 2008, 20:36 dans la rubrique "Vie sentimentale et autre".