Retour à Marseille
Voilà, le week end touche à sa fin.
Je suis dans le RER A. Nous venons de nous quitter sur un quai.
Fini de faire semblant.
Ce garçon est tellement gentil que je n'ai même pas pu lui dire que ce baiser sur le quai était le dernier.
La distance c'est chiant.
Et lui il est tellement... tendre, affectueux.
Il me prend la main dans la rue, me prend dans ses bras, passe un bras autour de mes épaules et j'adore ça.
Mais quand je tourne la tête, le bras autour de mes épaules ne correspond pas à la bonne personne. Ce n'est pas son bras que je veux autour de mon cou.
Et puis, un mec qui attend l'autorisation pour poser sa main sur un de mes seins et lancer les hostilités, je déteste. Trop d'hésitations. Alors que moi j'aurais voulu qu'il me jette sur le lit à peine arrivée chez lui.
Croyez le ou non, il pensait que je dormirai dans son lit et lui sur un matelat par terre. Et vendredi soir, je me suis couchée avec des vêtements sur moi. Il a fallu que je lui fasse comprendre clairement qu'il avait plutôt intérêt à me faire l'amour, sinon nous aurions passé nos nuits à dormir sagement.
A côté de lui, j'ai l'impression d'être une sorte de furie libidineuse. Certes, là, j'ai très envie. Parce que regarder un film sagement dans les bras l'un de l'autre, ça va quand on est épuisé ou que j'ai mes règles. Pas quand je traverse la France pour passer le week end avec mon mec.
Ecrit par Morphee, le Dimanche 1 Octobre 2006, 15:30 dans la rubrique "Vie sentimentale et autre".